Incontinence Anale
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Le terme fait renvoie à une combinaison de symptômes, le patient présente des caractéristiques à la fois l’incontinence urinaire d’effort (IUE) et l’incontinence urinaire par urgenturie (IUU) ; il peut également se référer à une combinaison des caractéristiques du IUE urodynamique et de l’hyperactivité du détrusor.
L’actuelle Société internationale de continence définit IUM comme la plainte de la perte involontaire d’urine pendant l’effort, les éternuements ou la toux, ainsi que les fuites associées à l’urgence.
IUM se caractérise par des fuites dont les symptômes sont un mélange entre ceux des fuites d’effort et par urgence.
IUM=IUE+IUU
2 formes d’incontinence urinaire mixte sont possibles. Les incontinences urinaires par urgence prédominent dans certaines formes de fuite urinaire mixte, et d’autres dans lesquelles les fuites urinaires à l’effort dominent.
Oui, tout le monde peut en avoir. L’élément qui présente le plus d’influence dans l’apparition des fuites mixte reste l’âge. Après 60 ans, c’est la forme d’incontinence urinaire la plus prépondérante.
C’est aussi la forme d’incontinence la plus handicapante, car, les symptômes des fuites à l’effort et des fuites par urgence s’y rejoignent. Les patients avec IUM signalent des symptômes plus gênants que le stress ou l’incontinence par impériosité ; approximativement 32 % des 40 à 64 ans avec IUM rapportent des symptômes de dépression. Les répercussions sur la vie des patients demeurent les plus importantes parmi tous les phénomènes de fuites.
C’est les mêmes que les causes d’apparition de fuite à l’effort et par urgence. La prévalence de l’âge a une portée significative dans les IUM.
Perdez-vous de l’urine lors d’un effort physique soudain, de levage, de toux ou d’éternuements ? Alors L’IUE prédomine.
Ressentez-vous une envie de vider si forte et si subite que vous fuyez avant d’atteindre les toilettes en dehors des efforts ? On peut supposer que IUU prédomine
Diagnosis, Evaluation, and Treatment of Mixed Urinary Incontinence in Women.
Généralement :
Rééducation périnéo-sphincterien
Modification comportementale
Changement des modes de vie
Si IUE prédomine : Rééducation suivie par professionnel de santé
Si IUU prédomine : on peut commencer par des médicaments.
Si IUE apparait le plus important
Si IUU
Il n’existe donc aucun traitement spécifique aux fuites urinaires mixtes. On traite la forme prédominant puis l’autre. Dans certains cas, on soigne les 2 en même temps du fait de leur conséquence succincte.
Les fuites urinaires par urgence autre dite, incontinence urinaire par urgenturie (IUU) ou incontinence urinaire par impériosité est caractérisée par une perte involontaire d’urine précédée d’un besoin urgent et irrépressible d’uriner aboutissant à une miction qui ne peut être contrôlée.
Ce sont des fuites urinaires involontaires qui viennent à la suite d’une envie souvent incontrôlable.
Oui, tout le monde peut développer des fuites urinaires d’urgence. Aucune prédisposition n’est nécessaire.
Normalement, lorsque la vessie se remplit d’urine, les récepteurs d’étirement placer dedans envoient des signaux à la moelle épinière indiquant le besoin ou l’envie d’uriner. Dans des circonstances normales, le cerveau, quand il est d’accord, il envoie une réponse qui entraine la contraction de la vessie et le relâchement des sphincters ce qui nous provoque la vidange de la vessie.
Les personnes souffrant d’incontinence par impériosité ont une capacité réduite, soit à ressentir l’urgence de vider la vessie, soit à inhiber les contractions à partir du moment où ses signaux sont reconnus.
Donc le patient qui a des IUU ne ressent pas l’urgence à aller vider sa vessie ou il n’arrive pas arrêter la commande de vidange qui est lancée. Donc la patiente ne contrôle plus les contractions de sa vessie. Elle est en hyperactivité vésicale (HV).
La vessie hyperactive (VH) est causée par une contraction involontaire et excessive de la vessie pendant sa phase de remplissage. La VH peut aussi être due à un trouble du système nerveux central. La HV est parfois associée à des troubles neurologiques, mais souvent c’est comportemental.
Cependant, chez la majorité des patients, la cause des contractions involontaires de la vessie est inconnue, et cette condition est appelée hyperactivité vésicale idiopathique (HVI).
La vessie hyperactive (OAB), ou le syndrome de la vessie hyperactive sont la condition par laquelle un patient présente des symptômes d’urgence, avec ou sans incontinence par impériosité, en l’absence d’infection ou d’autres étiologies prouvées (10). Ces patients peuvent également avoir une fréquence urinaire et une nycturie. La vessie hyperactive est un diagnostic symptomatique et ne nécessite donc pas de test urodynamique pour confirmation.
Parmi les facteurs de risque les plus fréquemment associés à la vessie hyperactive, on retrouve :
Vous pouvez présenter un ou plusieurs des ces facteurs de risque en même temps.
Oui, il y a l’aspect comportemental.
La miction est un réflexe. En gros quand on a envie on va aux toilettes et ça se vide tout seul. Sauf que certaines personnes arrivent à modifier ce réflexe grâce à leur complément. Cela est tout à fait possible si on prend en compte la neuroplasticité.
Précaution toilette.
Le tour aux toilettes avant de sortir pour éviter d’avoir à le faire dehors. C’est quelque chose que l’on connait toutes depuis notre tendre enfance.
« Va faire pipi avant de monter dans la voiture »
« Tu es prête pour l’école ? Tu as été aux toilettes ? »
Syndrome du paillasson.
Les femmes qui ne vont aux toilettes que chez eux. La première chose qu’elles font en rentrant c’est de faire pipi. Ce qui crée le syndrome du paillasson.
Envie de faire pipi quand on entend l’eau.
L’un des facteurs qui favorisent cela c’est de faire pipi sous la douche. Le cerveau enregistre : bruit de l’eau=pipi…
Les mauvais comportements il en existe beaucoup, et cela depuis notre enfance.
À quelle fréquence allez-vous aux toilettes pour faire passer l’urine ?
À quelle fréquence perdez-vous de l’urine ?
Quand avez-vous des fuites d’urine ?
Quel médicament prenez-vous ?
Que mangez-vous ou buvez-vous normalement ?
Est-ce douloureux/inconfortable lorsque vous urinez ?
Combien de fois te lèves-tu la nuit ?
Avez-vous déjà mouillé le lit ?
La vessie hyperactive non neurologique est un diagnostic symptomatique et ne nécessite donc pas de test urodynamique pour être confirmée.
La thérapie initiale pour l’incontinence par impériosité devrait être des exercices du plancher pelvien. On parle d’exercice de Kegel aux États-Unis. Le travail par biofeedback peut être plus efficace que les exercices du plancher pelvien. Les exercices des muscles du plancher pelvien de manière globale sont la première ligne de traitement pour l’incontinence et peuvent être efficaces dans 60 % à 80 % des cas.
Lorsque le traitement non pharmacologique seul est inefficace, on peut y associer un traitement pharmacologique. La recherche indique que l’association peut produire de meilleurs résultats que la pharmacothérapie seule (niveau de preuve = A).
La physiopathologie de l’incontinence par impériosité implique l’irritabilité de la base ou du trigone de la vessie, qu’elle soit déclenchée par une irritation locale ou une dénervation neurogène par le cerveau ou la moelle épinière. La prise en charge pharmacologique vise cette irritabilité.
En cas d’irritation locale
Un traitement antibiotique d’une cystite ou d’une infection des voies urinaires
Une crème vaginale topique à base d’œstrogènes peut suffire à résoudre l’irritation et l’incontinence subséquente.
En cas d’irritation neurologique
Voir l’article associé.
Les fuites urinaires à l’effort ou l’incontinence à l’effort (IUE) sont caractérisées par une fuite involontaire d’urine non précédée d’une sensation de besoin d’uriner, qui survient à l’occasion d’un effort