Alcool et périnée
L’alcool ne produit pas d’effet direct sur l’incontinence urinaire. Mais la diminution de l’ingestion de boisson alcoolisée entraine une rééducation des symptômes de fuite urinaire.
L’alcool ne produit pas d’effet direct sur l’incontinence urinaire. Mais la diminution de l’ingestion de boisson alcoolisée entraine une rééducation des symptômes de fuite urinaire.
La pratique du sport est synonyme de jeunesse et de bonne santé.
D’après le Larousse : un sportif est quelqu’un qui fait du sport, qui pratique un ou plusieurs sports.
Un sportif de haut niveau est un sportif qui est inscrit sur la liste de haut niveau du ministère chargé des sports. Elle comprend 4 catégories : Élite, Sénior, Jeune et Reconversion. (Selon l’INSEE)
Non, avoir des IU lorsque l’on pratique du sport n’est pas normal.
Par contre, la mauvaise pratique sportive ou du sport à haut niveau peut provoquer des fuites urinaires.
Toutes les sportives de haut niveau n’ont pas forcément des fuites urinaires. Mais les activités sportive de haut niveau favorise l’apparition de pertes.
L’activité physique était associée à une fréquence plus faible de vidange incomplète de la vessie, de mictions répétées, d’intermittence et d’urgence.[1]
Il est vrai que l’IU peut être perçue comme un obstacle à l’exercice, surtout si l’on présente des fuites importantes.
Is urinary incontinence a barrier to exercise in women?
Cependant, l’exercice à faible niveau est bénéfique pour le corps et contribue à lutter contre l’apparition d’IU chez les femmes.[2]
Toutes les sportives n’ont pas de fuites urinaires et toutes les femmes qui ont des fuites ne sont pas forcément des sportives.
Les fuites urinaires chez les sportifs sont avant tout dues à un déséquilibre de la balance entre la qualité pratique sportive et le risque au niveau pelvien de celle-ci.
C’est en quelque sorte la fréquence, l’intensité et la durée du sport pratiqué.
Les facteurs de risque d’IU sont les symptômes de dysfonctionnement du plancher pelvien et des troubles du tissu conjonctif, du phénomène d’hypertension intraabdominale, inhérent à certaines activités, de la capacité excédentaire des sphincters et une activité physique à fort impact avant la grossesse.[3]
Les activités les plus susceptibles de provoquer l’incontinence urinaire sont :
Cette liste est non exhaustive.[4]
Les risques les plus élevés se trouvent dans les sports impliquant des activités à fort impact comme la gymnastique, l’athlétisme et certains jeux de balle.
De plus, la constipation, les antécédents familiaux d’IU et les antécédents d’infections urinaires étaient significativement associés à l’IU.[5]
Il existe un seuil de continence qui, lorsqu’il est dépassé, peut entrainer une perte d’urine, même en l’absence de facteurs de risque connus d’incontinence.
Lors de l’activité à fort impact se crée une augmentation de la pression abdominale. Cette augmentation provoque une surpression au niveau du bassin par transmission. Le plancher pelvien est un muscle. Lorsqu’il se contracte, il permet de contrer cette surpression au niveau du bassin.
Urinary incontinence, pelvic floor dysfunction, exercise and sport.[6]
Parfois chez certaines patientes on observe un périnée hypertendu.
Le muscle est toujours en semi-contraction et la patiente a du mal à le relâcher pour aller uriner.
N’oubliez pas la miction c’est le fait de se relâcher. Or, si le muscle est toujours tendu il n’y a pas de relâchement complet et la miction est de mauvaise qualité (faible jet, incomplet, douloureux…)
L’incontinence à l’effort était plus fréquente chez les joueurs de hockey et de trampoline.[4]
Les sportives de haut niveau ont des changements dans la fréquence urinaire. Certains sports type cyclisme, football ou encore volleyball provoque des fuites urinaires par urgence.[4]
Les longues heures d’entrainement et les pratiques compétitives peuvent entrainer des fatigues musculaires importantes. Comme le plancher pelvien est plutôt musclé, les symptômes de fuites apparaissent le lendemain.
Consulter un médecin ou un gynécologiste.
Changez ses comportements de vie. Si possible, optez pour des activités sportives moins intenses.
Choisir des sports types : natation, marche rapide…
La première et meilleure solution c’est la rééducation.
Rééducation en première attention.
Dans l’ordre :
Chaque bouffée de fumée expose le corps à une soixantaine de cancérogènes différents, et bon nombre d’entre eux sont identifiables dans les échantillons d’urine des fumeurs.
Le passage de tous ses éléments entraîne différents effets sur notre organisme.
Ici, je vais être bref, et efficace. Je ne vais exposer que les risques qui concernent notre domaine : l’appareil urinaire. On va pour cela voir les actions de la cigarette depuis la peau vers les cellules.[1]
Le tabac a des effets néfastes sur la cicatrisation des plaies.
La nicotine est un vasoconstricteur. C’est-à-dire, qu’il réduit la taille des vaisseaux. Donc du flux sanguin nutritionnel vers la peau ce qui entraîne une altération de la guérison des tissus.
La nicotine augmente également l’adhérence plaquettaire, augmentant le risque thrombose des microvasculaire. C’est-à-dire le vaisseau est bouché. Donc la peau est moins bien vascularisée.
Donc tout acte de chirurgie voit les risques de mauvaises cicatrisations s’élèvent chez les fumeurs. Cela est aussi valable pour les cicatrises d’épisiotomie ou de césarienne. Ainsi, le temps de cicatrisation est souvent longue, de mauvaise qualité et douloureuse.
Fumer entraîne une sécheresse des muqueuses. Ce qui augmente les ulcérations vaginales par 3 chez les fumeurs. Mais ceci n’est visible que chez les gros fumeurs et les fumeurs de longue durée.
Cela irrite également la vessie ce qui peut provoquer des cystites chroniques.
La cigarette entraîne une altération de la glaire cervicale et des altérations de la fonction ciliaire des trompes.[2]
Le tabac est un redoutable perturbateur endocrinien
Les résultats épidémiologiques indiquent que les femmes qui fument des cigarettes sont relativement déficientes en œstrogènes. Il y a une augmentation du niveau d’androgènes surrénale chez les fumeurs.
De plus, le tabagisme semble altérer le métabolisme de l’estradiol, conduisant à une formation accrue des œstrogènes catécholiques inactifs. Cela diminue la capacité de production hormonale ovarienne d’œstrogène d’environ 8 % chez les fumeuses, ce que l’on appelle l’effet hypo- estrogénique.[3]
L’effet hypo-oestrogénique favorisant :
Le manque d’œstrogènes a également des effets négatifs sur les seins, l’utérus et le fœtus.
La combinaison pilule/cigarette favorise la formation de caillots.
Or l’on sait que la cigarette cause une thrombose microcirculation locale. Donc les risques d’accident vasculaire cérébrale, d’embolie pulmonaire ou de phlébite sont accrue chez les fumeuses.
Les fumeuses ont plus fréquemment des saignements intermittents et une contraception moins efficace que les non-fumeuses.
Le tabagisme réduit la fécondité des femmes d’environ un tiers (à cause de l’effet sur la glaire cervicale et la fonction ciliaire).
La phase de nidation est mise à mal par l’hypo-œstrogénique et thrombose des microvasculaire, car pour une bonne nidation il faut une bonne circulation et une paroi utérine de bonne qualité.
Donc les fumeuses mettent 3 à 4 fois plus de temps que les non-fumeuses pour avoir un enfant
Oui les fumeuses ont une ménopause naturelle précoce.
C’est l’effet l’hypo-œstrogénique du tabac. Le tabagisme entraine l’avance de l’âge de la ménopause de 2 à 3 ans ainsi que les bouffées de chaleur sont plus importantes.
La ménopause s’accompagne souvent d’une perte de masse osseuse conduisant à une fragilisation des os et augmentant ainsi les risques de fracture.
Il faut savoir que les œstrogènes participent à la prolifération d’ostéoblastes (cellule responsable de la synthèse de la matière osseuse). Or lors de la ménopause, il y a une diminution naturelle d’œstrogène. Donc une fragilisation des os.
Or le tabac diminue la sécrétion d’œstrogène plus que naturel. Donc il diminue encore plus la prolifération d’ostéoblastes qu’une ménopause sans tabac.
Donc, le tabagisme chez les femmes ménopausées augmente le risque d’ostéoporose de manière significative.
Le tabagisme provoque également des maladies cardiaques, accident vasculaire cérébral, anévrisme aortique, chronique maladie pulmonaire obstructive (BPCO). Les fumeurs sont également à un niveau plus élevé risque de développer une pneumonie et autres infections des voies respiratoires.
Les maladies respiratoires sont souvent accompagnées de toux provoquée qui abime les muscles du plancher pelvien à long terme.
Pour plus de détail cf. maladie respiratoire
Le tabagisme est une des principales causes de cancer et de décès par cancer.
Voici une liste exhaustive des différents cancers liés au tabac : cancers du poumon, de l’œsophage, du larynx, de la bouche, de la gorge, des reins, de la vessie, du pancréas, de l’estomac et du col de l’utérus, ainsi que la leucémie myéloïde aigüe.
Chez les tabagiques :
Non. Le tabac a une influence sur la fréquence des mictions et leur aspect urgent. L’urgence et la fréquence sont environ trois fois plus fréquentes chez les fumeurs. Plus le tabagisme est sévère, plus grande est l’intensité des urgences et des fréquences des mictions.
Oui, car il augmente l’envie et la fréquence des mictions.
Non, pas à proprement parlant. Cependant, les maladies chroniques respiratoires qui provoquent des toux augmentent le risque d’apparition des fuites urinaires à l’effort chez les fumeuses.
Oui, vu qu’il augmente le risque des IUU et indirectement le risque d’IUE.