- Qu’est-ce que le traitement par bandelette sous-urétrale lors d’incontinence urinaire ?
- Comment fonctionnent les bandelettes sous-urétrales ?
- De quoi est composée la bande sous-urétrale ?
- Qui peut subir une chirurgie de bandelette sous-urétrale ?
- Quels sont les examens nécessaires avant une chirurgie sous-urétrale ?
- Quels types d’anesthésie emploie-t-on lors de la mise en place d’une bandelette sous-urétrale ?
- Quels sont les différents types de bandelettes sous-urétrales ?
- Comment choisir parmi les différents types d’opérations par bandelette sous-urétrale ?
- Quelles sont les suites post-opératoires pures une BSU ?
- Quelles sont les risques post-opératoire possibles ?
- Quels sont les complications de la chirurgie des bandelettes ?
- Quelle est l’efficacité des bandes sous-urétrale ?
Qu’est-ce que le traitement par bandelette sous-urétrale lors d’incontinence urinaire ?
La bandelette sous-urétrale (BSU) est un traitement chirurgical de l’incontinence. C’est la méthode de première intention après échec de la rééducation. pour l’incontinence urinaire d’effort (IUE) et pour les incontinences urinaires mixtes lorsque l’IUE prédomine
Comment fonctionnent les bandelettes sous-urétrales ?
On place la lanière sous l’urètre et crée une légère obstruction de ce dernier lorsque la vessie descend vers le bas lors d’effort, afin d’éviter les fuites.
L’opération vise à stabiliser l’urètre en mettant une bande autour de la face inférieure de l’urètre. Les extrémités de cette bande sont fixées à une structure solide au-dessus (souvent, c’est l’arcade pubienne).
De quoi est composée la bande sous-urétrale ?
Les matériaux utilisés pour la bande peuvent être synthétiques ou organiques.
Les élingues synthétiques comprennent
- Du nylon,
- du polyéthylène,
- le polytétrafluoroéthylène (PTFE)
- le polypropylène.
À l’occasion, ces polymères ont été « Amélioré » avec des revêtements synthétiques ou biologiques afin de perfectionner leurs profils de biocompatibilité. Les bandes en polypropylène est un des plus utilisés en synthétiques.
Les bandes organiques sont :
- Souvent des autogreffes (tendon de notre corps). Par exemple : fascia droit, fascia lata, ligament rond, derme, peau vaginale et Gracilis, muscle releveur et muscle droit.
- Parfois, des allogreffes telles que les fascias (c’est l’usage de tissu autre que les tendons de notre corps).
- Enfin même, les Xénogreffes qui sont des tissus externes à notre corps (derme porcin, péricarde bovin…)
Qui peut subir une chirurgie de bandelette sous-urétrale ?
Voici le profile d’un patient qui peut bénéficier d’une lanière sous-urétrale :
- Présenter une bonne mobilité urétrale, voire une hypermobilité.
- Ne pas présenter de diverticule urétral (augmenter les risques de plaies urétrales)
- nne montrer pas d’infection urinaire en préopératoire.
Quels sont les examens nécessaires avant une intervention sous-urétrale ?
Voici la liste des examens utile avant l’intervention :
- Un ECBU négative
- Débitmetrie si c’est la première opération de ce type
- Bilan Urodynamique si dysurie ou seconde opération.
- Dynamométrique si IUM pour empêcher l’hyperactivité vésicale.
Quels types d’anesthésie emploie-t-on lors de la mise en place d’une bandelette sous-urétrale ?
- anesthésie générale
- Rachi-anesthésie
- Anesthésie locale (plus rare)
Quels sont les différents types de bandelettes sous-urétrales ?
On trouve différentes voies d’approches pour la chirurgie, en fonction de la voie d’abord on obtient différents noms pour la mise en place des bandes, les voici :
- Tension-free Vaginal Tape (TVT): voie rétropubien.
- Trans Obturateur Tape (TOT): voie trans-obturateur d’intérieur à extérieur ou d’extérieur-intérieur.
- L’incision unique par laquelle on insère la bande synthétique.
Comment choisir parmi les différents types d’opérations par bandelette sous-urétrale ?
La décision de l’intervention dépend de certaines factrices propres aux patients genres : l’âge, le poids, les traitements médicamenteux, réopération…
Quelles sont les suites postopératoires pures une BSU ?
On doit être au courant que la chirurgie se fait en ambulatoire dans 80 à 90 % des cas. La condition de sortie c’est le retour de la miction (> 150 ml). Cela peut prendre 4 h en post-opératoire pour revenir a la normale.
Les consignes post-opératoire sont :
- Arrêt de travail de 10 à 15j
- Arrêt de travail de 3 à 4 semaines si manutention lourde au travail
- 1 mois est conseillées avant toutes activités sexuelle et sportive.
Consultations post-opératoire :
- 4 à 8 semaines après
- exposition prothétique sont vérifiées
- ECBU pour voir une infection urinaire potentielle
- Le médecin vérifie également l’apparition de dysurie (peut être bandelette trop serrée)
Quelles sont les risque post-opératoire possibles ?
En dehors des risques liés à l’anesthésie, maladie nosocomiale… il existe de désagrément propre à cette opération. Voici quelques-uns des risques les plus fréquents :
- Perte de sang vaginal anormal (Leucorrhée)
- Douleurs pelviennes
- douleur vaginale au lié au nerf sacral
- dysurie
- infection urinaire répétée
- rétention vésicale
- incontinence urinaire renovo…
Quels sont les complications de la chirurgie des bandelettes ?
Toute intervention chirurgicale comporte un certain nombre de risques, certaines de ces complications (plaies des vaisseaux, des nerfs et de l’appareil digestif) sont exceptionnelle et peuvent parfois ne pas guérir:
- plaie digestive
- plaie urinaire et urétrale
- plaie vésicale
- plaie vaginale
- hématome
Quelle est l’efficacité des bandes sous-urétrale ?
De manière générale c’est une technique efficace sur les IUE non déjà opéré ainsi que les IUM à prédominance effort.
Par contre, les bandelettes ne semblent pas figurer comme solution de choix su le patient est atteint d’incontinence urinaire par urgence (IUU) ou IUM ou l’IUU prédomine.
L’efficacité varie aussi en fonction de la technique d’installation de la bandelette : Retropubienne ou trans-obturateur (cf. : « La chirurgie TVT ou TOT contre l’incontinence urinaire » pour plus d’information).