Ménopause et ses conséquences
Prévention

Ménopause est ses conséquences pelvienne

  1. Pourquoi mon périnée semble plus faible depuis la ménopause ?
  2. Est-ce que la ménopause peut causer des problèmes de digestion ?
  3. Est-ce normal d’avoir des fuites urinaires à la ménopause ?
  4. Les problèmes de fuites urinaires sont-ils fréquents pendant la ménopause, et que puis-je faire pour les gérer ?
  5. Les femmes ménopausées sont-elles plus sujettes aux infections urinaires ?
  6. Pourquoi ai-je des douleurs ou une gêne au périnée ?
  7. Comment puis-je prévenir ou atténuer la sécheresse vaginale associée à la ménopause ?
  8. La ménopause augmente-t-elle le risque de descente d’organes ?
  9. Comment puis-je éviter les prolapsus pelviens après la ménopause ?
  10. Mes rapports sexuels sont inconfortables, c’est lié au périnée ?
  11. Peut-on encore renforcer son périnée après la ménopause ?
  12. La ménopause aggrave-t-elle l’incontinence anale ?
  13. Les traitements hormonaux aident-ils le périnée ?
  14. Pourquoi mon périnée « tire » même sans effort ?
  15. Que faire pour protéger mon périnée à la ménopause ?
  16. Existe-t-il des traitements hormonaux pour améliorer la santé pelvienne pendant la ménopause ?

1. Pourquoi mon périnée semble plus faible depuis la ménopause ?

La ménopause fait chuter les œstrogènes, qui maintiennent l’élasticité et la force des tissus (muscles, muqueuses, ligaments). Une étude de Menopause (2018) montre que cette baisse affaiblit le plancher pelvien chez 50 % des femmes après 50 ans. Résultat : moins de tonicité et un soutien réduit.
Ce que je vois : Beaucoup disent « je sens tout descendre » – c’est souvent cette perte hormonale qui joue.

2. Est-ce que la ménopause peut causer des problèmes de digestion ?

La ménopause elle-même n’est pas directement liée à des problèmes de digestion, mais certains symptômes ménopausiques, tels que les changements hormonaux, peuvent affecter la régularité intestinale. Il est essentiel de maintenir une alimentation équilibrée et une hydratation adéquate.

3. Est-ce normal d’avoir des fuites urinaires à la ménopause ?

Oui, c’est fréquent. Sans œstrogènes, les muscles du périnée et l’urètre perdent en fermeté, et la muqueuse s’amincit. Une méta-analyse de The Journal of Urology (2020) estime que 30-40 % des femmes ménopausées ont des fuites d’effort.
Mon conseil : Pas de panique, la rééducation peut renforcer ça !

4. Les problèmes de fuites urinaires sont-ils fréquents pendant la ménopause, et que puis-je faire pour les gérer ?

En effet, les problèmes de fuites urinaires sont fréquents pendant la ménopause. Environ 50 % des femmes ménopausées souffrent de fuites urinaires.

Il existe plusieurs choses que vous pouvez faire pour gérer les problèmes de fuites urinaires pendant la ménopause, notamment :

  • Faire des exercices de Kegel
  • Perdre du poids
  • Éviter de soulever des objets lourds
  • Ne pas boire de liquides juste avant de se coucher
  • Utiliser des protections urinaires

5. Les femmes ménopausées sont-elles plus sujettes aux infections urinaires ?

Les infections urinaires peuvent survenir à tout âge, mais certains changements liés à la ménopause, tels que la sécheresse vaginale, peuvent augmenter le risque. Le maintien d’une bonne hygiène et de l’hydratation peut aider à prévenir les infections urinaires.

6. Pourquoi ai-je des douleurs ou une gêne au périnée ?

La sécheresse vaginale, liée à la chute hormonale, rend les muqueuses fragiles et moins élastiques. Ça peut tirer sur le périnée, surtout lors des rapports ou en position assise longtemps. The Journal of Sexual Medicine (2019) note que 60 % des femmes ménopausées ressentent cet inconfort.
Ce que je vois : Certaines patientes parlent d’une « pesanteur » – c’est souvent ce manque d’hydratation.

7. Comment puis-je prévenir ou atténuer la sécheresse vaginale associée à la ménopause ?

Il existe plusieurs choses que vous pouvez faire pour prévenir ou atténuer la sécheresse vaginale associée à la ménopause, notamment :

  • Utiliser des lubrifiants vaginaux
  • Crème hydratantes vaginales
  • Prendre des œstrogènes vaginaux
  • Éviter les produits d’hygiène vaginale irritants

8. La ménopause augmente-t-elle le risque de descente d’organes ?

Oui, potentiellement. Les œstrogènes soutiennent les ligaments et fascias du périnée. Leur baisse fragilise ce « hamac », surtout si vous avez eu des accouchements ou un surpoids. Une étude de International Urogynecology Journal (2017) montre un risque accru de prolapsus après 55 ans.
Mon expérience : Ça n’arrive pas à toutes, mais un périnée entraîné limite les dégâts.

9. Comment puis-je éviter les prolapsus pelviens après la ménopause ?

Il existe plusieurs choses que vous pouvez faire pour éviter les prolapsus pelviens après la ménopause, notamment :

  • Faire des exercices de Kegel
  • Maintenir un poids santé
  • Éviter de soulever des objets lourds
  • Ne pas fume

10. Mes rapports sexuels sont inconfortables, c’est lié à la ménopause ?

Oui, la ménopause peut entraîner une sécheresse vaginale, des douleurs pendant les rapports sexuels et une diminution de la libido. La sécheresse vaginale et la perte de souplesse des tissus périnéaux rendent les pénétrations difficiles ou douloureuses (dyspareunie). Menopause (2018) rapporte que 45 % des femmes ménopausées vivent ça.
Ce que je conseille : Lubrifiants et rééducation aident à retrouver du confort.

11. Peut-on encore renforcer son périnée après la ménopause ?

Absolument ! Les muscles répondent toujours aux exercices, même si la récupération est un peu plus lente sans œstrogènes. Une étude de Physical Therapy (2021) prouve que 10 séances de rééducation améliorent la force périnéale de 60 % chez les femmes ménopausées.
En pratique : Mes patientes de 60 ans progressent bien avec de la régularité.

12. La ménopause aggrave-t-elle l’incontinence anale ?

Ça peut arriver. La baisse hormonale affaiblit aussi le sphincter anal, et une étude de Diseases of the Colon & Rectum (2019) note une hausse des fuites fécales chez 15 % des femmes post-ménopause.
Mon observation : C’est moins fréquent que l’urinaire, mais ça se travaille en rééducation.

13. Les traitements hormonaux aident-ils le périnée ?

Oui, partiellement. Les œstrogènes locaux (crèmes, ovules) épaississent les muqueuses et améliorent leur élasticité, soulageant le périnée indirectement. The Lancet (2020) montre une réduction des symptômes urinaires chez 70 % des utilisatrices. Mais ils ne musclent pas – ça, c’est pour les exercices !
Ce que je vois : Certaines combinent hormonothérapie et rééducation pour un max d’effet.

14. Pourquoi mon périnée « tire » même sans effort ?

C’est souvent la sécheresse ou une tension liée à une muqueuse atrophique. Parfois, des cicatrices anciennes (épisiotomie) se réveillent avec la perte de souplesse. Journal of Women’s Health (2022) lie ça à l’amincissement des tissus post-ménopause.
Mon astuce : Massages doux et lubrifiants apaisent souvent ça.

15. Que faire pour protéger mon périnée à la ménopause ?

Bougez, musclez, hydratez ! La rééducation (Kegel, biofeedback) renforce les muscles. Évitez le surpoids et la constipation, qui surchargent le périnée. Une étude de British Journal of Obstetrics and Gynaecology (2019) montre que ces gestes réduisent les symptômes de 50 % en 6 mois.
Mon conseil : Commencez dès les premiers signes – mieux vaut prévenir !

16. Existe-t-il des traitements hormonaux pour améliorer la santé pelvienne pendant la ménopause ?

Les traitements hormonaux peuvent améliorer la santé pelvienne pendant la ménopause. Les œstrogènes vaginaux peuvent aider à traiter la sécheresse vaginale et les fuites urinaires. Les œstrogènes systémiques peuvent aider à traiter les douleurs pelviennes et les problèmes de sexualité.